Ecosystème Industrie du futur
Edito Industrie du futur
L’action Industrie_du_Futur[at]cs repose sur l’engagement historique de CentraleSupélec pour accompagner le développement d’une industrie durable, compétitive et innovante.
L’avenir de l’industrie, dans les pays développés, passe désormais par la modernisation des processus de production et une évolution des modèles économiques associés. Les nouvelles technologies sont des éléments clefs de cette transformation avec, notamment, les secteurs liés à la numérisation de la chaîne de la valeur, à la fabrication additive, au monitoring et contrôle, aux matériaux composites et aux nouveaux matériaux, à la place de l’homme et du management dans l’usine et, enfin, à l’efficacité énergétique et l’empreinte environnementale des entreprises.
CentraleSupélec, en tant qu’école d’ingénieur généraliste de premier plan, s’est positionnée naturellement sur l’ensemble de ces secteurs en s’appuyant sur des disciplines fondamentales qui constituent son cœur de métier : le contrôle, le traitement du signal et les télécoms, le génie industriel et le génie des procédés, la physique et la physico-chimie, les mathématiques et l’informatique. Depuis plusieurs années, des équipes de recherche et d’enseignement venant de toutes ces disciplines s’impliquent pour faire progresser les connaissances et valoriser auprès des étudiants les problématiques associées à l’industrie du futur.
L’action transverse Industrie_du_Futur[at]cs implique la plupart des laboratoires de recherche de CentraleSupélec sur les trois sites et une grande partie des départements d’enseignement. Elle a pour vocation de fédérer et promouvoir les nombreuses actions existantes au sein de chaque entité, mais également de favoriser l’émergence de nouvelles initiatives ou thématiques transverses et de coordonner des projets collectifs à l’échelle de l’établissement.
Le nombre d’acteurs engagés, leur diversité et leur complémentarité permettent à CentraleSupélec d’aborder les problématiques posées par l’industrie du futur à des niveaux très différents (scientifique, méthodologique, technologique, expérimental) et dans presque tous les domaines. CentraleSupélec entend ainsi contribuer de manière significative au développement de l’industrie du futur par le biais de la recherche, de la formation, de l’innovation et du transfert, avec deux ambitions majeures : donner à notre industrie les moyens de produire de manière compétitive et innovante mais également à notre société, les moyens de produire et consommer de manière durable et éclairée.
Les activités de recherche établies et en devenir, les programmes pédagogiques, les projets nationaux et internationaux, les spin-offs, les plateformes expérimentales, les chaires d’entreprise, les partenariats industriels ou académiques, ainsi que les événements marquants récurrents sur le sujet (journées de séminaire inter-laboratoire, école d’été) font de CentraleSupélec un acteur historique et majeur pour le développement d’une industrie toujours tournée vers le futur dans un contexte de plus en plus compétitif et de plus en plus contraint par la rareté des ressources.
Ce sont 6 grands domaines couverts pour l’Industrie du Futur à CentraleSupélec :
- Technologies de production avancées, contrôle avancé
- Usines et lignes / ilôts connectés, pilotés, optimisés
- Nouveaux modèles économiques et sociétaux
- Objets connectés, Internet des objets, Internet industriel, IA
- Nouvelles approches de l’homme au travail
- Relations fournisseurs clients intégrées
Laboratoires Industrie du furtur
Laboratoire ou équipe |
Directeur / responsable |
Domaines de recherche |
|
---|---|---|---|
Centre de Vision Numérique |
J.C. Pesquet |
Imagerie, numérique, traitement du signal, |
|
Energétique Moléculaire et Macroscopique |
S. Ducruix |
Energétique, combustion, physique, |
|
Laboratoire de Génie électrique de Paris |
C. Marchand |
Génie électrique, matériaux, électromagnétisme, |
|
Institut d'électronique et des Technologies du Numérique |
G. Andrieux |
Automatique, traitement du signal, télécoms |
|
Institut de Recherche en informatique et |
Valérie Viet Triem Tong |
Informatique, cybersécurité |
|
Laboratoire des Signaux et Systèmes |
P. Bondon |
Automatique, traitement du signal, |
|
Laboratoire Génie Industriel |
B. Yannou |
Génie industriel, management, économie |
|
Laboratoire Génie des Procédés et Matériaux |
F. Puel |
Ingénierie des Procédés de production et |
|
Laboratoire Interdisciplinaire des Sciences du Numérique |
S. Rosset |
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|
Laboratoire de Mécanique de paris-Saclay |
P.-A. Boucard |
Mécanique des matériaux et des |
|
Laboratoire Lorrain de Recherche en Informatique et |
|
Fabrication additive, traitement du signal |
|
Mathématiques et Informatique pour la Complexité |
C. Hudelot |
Mathématiques appliquées |
|
CentraleSupelec ONERA NUS DSO Research Alliance |
S. Saillant |
Ondes, radar, traitement du signal |
|
Structures properties and Modeling of solids |
H. Dammak |
Physique, chimie, matériaux |
Enjeu environnement & développement durable
Ecosystème environnement & développement durable
Tout un écosystème autour de l'environnement et du développement durable
Exemples Environnement & développement Durable
L'essor de la bioindustrie au sein de la Chaire de BiotechnologieLa Chaire de Biotechnologie de CentraleSupélec a pour mission de développer des procédés innovants et compétitifs permettant de valoriser le carbone renouvelable issu de la biomasse en différents biens et services pour la société tels que des matériaux, des molécules d’intérêt et des bioénergies. Ses 35 chercheurs travaillent ainsi à l’essor de la bioindustrie et à l’apport d’innovations pour répondre aux enjeux liés au développement durable. Cette activité d’avenir bénéficie d’un cadre de travail exceptionnel puisque la Chaire est implantée à proximité de Reims au CEBB*, une infrastructure unique qui fédère des chercheurs travaillant dans les domaines des biotechnologies, chimie verte et agromatériaux.
* Centre Européen de Bioraffinerie et de Bioéconomie |
Le laboratoire SPMS au cœur des enjeux d'une énergie durableAu cœur des enjeux d’une énergie durable, le laboratoire SPMS travaille d’une part sur le développement de cellules électrochimiques à oxyde solide pour la production d’hydrogène décarboné ou la conversion de cet hydrogène vert en électricité. De nouvelles piles à combustible à conduction protonique ont ainsi été formulées, fabriquées puis testées. Une autre thématique en plein essor concerne le grappillage d’énergie qui permet à partir d’énergie mécanique, en général perdue, de produire de l’électricité. Dans ce cas, de nouveaux matériaux piézoélectriques sans plomb sont développés et mis en forme au laboratoire pour permettre une conversion d’énergie plus efficace. |
L'observation de la Terre au service de l'environnementLancé en 2020, l’ESA_Lab[at]CentraleSupélec est un cadre privilégié de collaboration entre l’Agence Spatiale Européenne (ESA) et CentraleSupélec. Structuré autour de plusieurs axes (enseignement, recherche, entrepreneuriat, dissémination…), il a pour objectif de développer les activités d’exploration pacifique de l’espace et les applications qui en découlent, au bénéfice mutuel des deux organisations et de la société. A titre d’exemple citons la surveillance du climat, l’observation de la Terre, la navigation, la (cyber)sécurité, l’intelligence artificielle, la durabilité, l’économie spatiale. Les premières activités abordées au sein de l’ESA_Lab[at]CentraleSupélec sont l’observation de la Terre et le pilotage et contrôle dans le transport aéronautique et spatial, la commande de (bio)procédés pour une production durable, des conférences et des propositions de projets, notamment autour de l’économie circulaire et du développement durable. |
Alliance CircularITUne structure pour mettre la puissance du numérique au service de l’environnement et du développement durable. L’alliance vise à construire et déployer des outils respectueux de l’environnement et à forte valeur ajoutée pour les citoyens, les acteurs publics et privés du territoire. Elle regroupe des entreprises industrielles et territoriales afin de mutualiser des recherches à la fois amont et industrielles ou expérimentales et comprend également un hub de projets pédagogiques. Partenaires : IRT SystemX, Communauté Paris-Saclay, SIOM de la Vallée de Chevreuse, Manitou Group, GE HealthCare, Mews |
Laboratoires environnement & développement durable
Laboratoire ou équipe |
Directeur / responsable |
Domaines de recherche |
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Institut d'électronique et des Technologies du Numérique |
G. Andrieux |
Automatique, efficacité énergétique |
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Energétique Moléculaire et Macroscopique |
S. Ducruix |
Energétique, combustion, physique, |
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Laboratoire de Génie électrique de Paris |
C. Marchand |
Génie électrique, matériaux, électromagnétisme, |
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Laboratoire des Signaux et Systèmes |
P. Bondon |
Automatique, traitement du signal |
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Laboratoire Génie Industriel |
B. Yannou |
Génie industriel, écoconception, analyse |
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Laboratoire Génie des Procédés et Matériaux |
F. Puel |
Ingénierie des Procédés de production et |
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Mathématiques et Informatique pour la Complexité |
C. Hudelot |
Mathématiques appliquées |
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Laboratoire de Mécanique de paris-Saclay |
P.-A. Boucard
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Mécanique des matériaux et des |
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Structures properties and Modeling of solids |
H. Dammak |
Physique, chimie, matériaux |
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CentraleSupelec ONERA NUS DSO Research Alliance |
S. Saillant |
Observation de la terre, traitement du signal |
Edito environnement & développement durable
L’action Developpement_durable[at]cs repose sur l’engagement historique de CentraleSupélec pour accompagner le développement d’organisations et de systèmes de production durables, compétitifs, innovants et respectueux de l’environnement.
Face à la crise climatique et écologique, tous les secteurs d’activité sont appelés à se transformer. Pour relever ce défi, nous devons collectivement intégrer les enjeux environnementaux dans tous les métiers. Or le concept de transition écologique est relativement flou aujourd’hui dans le débat médiatique. Il s’agit d’un changement radical de modèle économique et social en faveur d’un autre plus durable, fondé sur le constat de l’urgence environnementale et climatique. La notion intègre par exemple les principes de résilience et de circularité, déclinés dans tous les domaines. La transition écologique apporterait une réponse globale aux limites planétaires et aux enjeux sociaux auxquels nous faisons face et à leur complexité (illustrée notamment par la réduction drastique des émissions de CO2 préconisée par le GIEC, ou le retour d’une biodiversité de référence).
Mais comment y parvenir si nos formations ne nous fournissent pas les bons outils ? Comment agir à la hauteur de ces enjeux si nous ne les comprenons pas ? Plus que la sensibilisation, la formation est un puissant levier de la transition écologique : il est donc essentiel que les acteurs de l’enseignement supérieur se saisissent de ces enjeux.
CentraleSupélec, en tant qu’école d’ingénieur généraliste de premier plan, dont la vocation est de s’emparer des grands enjeux de la société pour la faire progresser, a naturellement inscrit au cœur de sa stratégie la formation de la communauté étudiante aux enjeux et aux métiers de la transition énergétique et écologique, tout en s’appuyant sur les disciplines fondamentales qui constituent son cœur de métier : mathématiques, informatique, énergétique, génie industriel, génie des procédés, physique, matériaux, etc. Depuis plusieurs années, des équipes de recherche et d’enseignement venant de toutes ces disciplines s’impliquent pour faire progresser la science et les technologies, et valoriser auprès des étudiants les problématiques associées à l’environnement et au développement durable.
L’action transversale développement_durable[at]cs implique la plupart des laboratoires de recherche de CentraleSupélec sur ses quatre sites et une grande partie des départements d’enseignement. Elle a pour vocation de recenser et promouvoir les actions existantes au sein de chaque entité, mais également de favoriser l’émergence de nouvelles initiatives ou thématiques transverses et de coordonner des projets collectifs à l’échelle de l’établissement. Récemment, l’école a choisi de positionner son campus de Metz, tant en formation qu’en recherche, sur ces enjeux en créant « l’atelier des transitions ».
Le nombre d’acteurs engagés, leur diversité et leur complémentarité permettent à CentraleSupélec d’aborder les problématiques posées par le développement durable à des niveaux très différents (scientifique, méthodologique, expérimental, humain), sur les verrous technologiques majeurs de la transition énergétique et écologique : matériaux biosourcés, énergies renouvelables, hydrogène, stockage énergétique, nouvelles solutions de mobilité.
CentraleSupélec a pour ambition de former tous ses ingénieurs afin qu’ils puissent intégrer et appréhender les défis du développement durable à la bonne échelle dans leurs secteurs et métiers respectifs, en les dotant des connaissances, des capacités de questionnement et d’initiatives idoines. CentraleSupélec entend ainsi contribuer de manière significative au développement durable par le biais de la recherche, de l’innovation et de la formation, avec deux ambitions majeures : donner à notre société les moyens de produire et consommer de manière durable et éclairée.
Les activités de recherche établies et en devenir, les programmes pédagogiques, les projets nationaux et internationaux, les spin-offs, les plateformes expérimentales, les chaires d’entreprise, les partenariats industriels ou académiques, ainsi que les événements marquants sur le sujet font de CentraleSupélec un acteur historique et majeur pour le développement de systèmes de production durables et respectueux de l’environnement, dans un contexte de plus en plus compétitif et contraint par la rareté des ressources.
Enfin, CentraleSupélec met en cohérence ces questions scientifiques et de formation avec son fonctionnement et ses pratiques. Après la certification du bilan carbone de son campus de Paris-Saclay, CentraleSupélec, avec ses personnels et étudiants, définit un plan de réduction de ses émissions de CO2 (gestion des bâtiments, mobilité des personnels et des étudiants, achats, etc). Ce plan s’inscrit dans une démarche globale sur les impacts de toutes les activités de CentraleSupélec.
Shift Year : admission
Comment postuler ?
Les inscriptions se font sur dossier + entretien de recrutement.
- Quand ? Tout au long de l’année pour une rentrée en septembre
- Combien ? 1750€ de frais d’inscription pour les étudiants résidant dans l'Union Européenne – possibilité d’un soutien de la fondation CentraleSupélec - gratuit pour les boursier(e)s
2950 € frais d’inscription pour les étudiants résidant hors de l’Union Européenne
Contact
Christine Triboulot-Goldstein : christine.triboulot-goldstein(at)centralesupelec.fr
Responsable des programmes de la Shift Year
A lire aussi
Shift Year : description du programme
Un programme dense avec l’intervention de très nombreux experts renommés.
Elle se compose de deux semestres
SEMESTRE DES TRANSITIONS
- Des connaissances théoriques aux dimensions technologique, économique, sociale, géopolitique et environnementale appréhendées de manière transversale.
- Séminaire introductif : le système monde et ses sous-systèmes
- Focus sur les grands enjeux : énergie, eau, santé, des approches économiques alternatives…
- Maîtrise des processus de transitions et de changements : postures, méthodes et outils relatifs à l’émergence de l’intelligence collective : débats, controverses, co-construction …
- Une mission concrète, émanant d’un donneur d’ordre, public ou privé, consistant en une étude stratégique ou prospective mobilisant plusieurs champs disciplinaires et menée en équipe composée de profils complémentaires.
SEMESTRE D’IMMERSION
- Un stage long au sein d’une structure œuvrant en faveur du développement responsable. Pour mettre en œuvre les acquis du semestre des transitions (connaissances, méthodes, compétences) afin de conduire :
- Des actions soutenables, éthiques et solidaires
- Une analyse systémique d’un contexte professionnel en vue d’identifier les opportunités et les freins au processus de transition.
De nombreuses interventions d’experts sont également proposés. Exemples :
- Le processus créatif : Jean-Pierre GOUX
- Pollueurs-payeurs : Flore BERLINGEN
- Armée, sécurité du territoire et développement durable : Charlotte TOUZOT-FADEL …
Les intervenants de chaque module proposé sont des enseignants chercheurs et des professionnels. Chaque thématique est abordée dans toutes ses dimensions.