En présence de Frédérique Vidal, la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, l'Institut Gustave Roussy et CentraleSupélec ont signé un accord pour renforcer leur partenariat dans le domaine du big data et de l’intelligence artificielle en cancérologie.
La convention cadre signée en présence de la Ministre par le Pr Alexander Eggermont, directeur général de Gustave Roussy et Estelle Iacona, directrice générale déléguée formation et recherche acte une collaboration déjà active entre les deux établissements. Engagés dans une forte politique partenariale, les deux institutions partagent une ambition commune pour leurs perspectives de développement dans le domaine interdisciplinaire de la recherche médicale, et plus particulièrement celui de la cancérologie.
Cet accord fixe un cadre pour unir encore davantage les forces en formation et en recherche de CentraleSupélec et de Gustave Roussy. Ceci afin de favoriser l’interdisciplinarité et de développer les projets et les actions de recherche communs dans les différents domaines de compétences des laboratoires.
En effet, la recherche médicale, notamment dans le domaine du cancer, recouvre un champ scientifique très large par la diversité et la complexité des systèmes étudiés, la compréhension des phénomènes qui les caractérisent, l’élaboration des questions scientifiques qui en découlent. Elle demande donc de mobiliser tout l’éventail des disciplines et compétences scientifiques et technologiques, des sciences exactes et expérimentales aux sciences humaines et sociales.Cette collaboration entre Gustave Roussy et CentraleSupélec vise plusieurs objectifs :
- encourager l’échange régulier d’informations sur les activités des deux établissements et améliorer la diffusion des connaissances ;
- développer la recherche autour de projets concrets ; les équipes collaboreront par exemple sur des projets en Machine Learning, Deep Learning, radiomics, ou encore images 3D
- renforcer l’acquisition de compétences des étudiants de CentraleSupélec
- favoriser la coopération en matière de transfert et de valorisation en vue d’applications socio-économiques
- encourager une voie « entrepreneuriat » autour de la thématique de la valorisation des données de santé et de traitement du cancer.
Ce rapprochement se traduira aussi par des interventions dans des cours, des séminaires communs, ou encore une formation commune au carrefour de la médecine et des sciences de l’ingénieur. La Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a salué ce rapprochement entre les deux institutions et l’interdisciplinarité qui les lient dans l’objectif de servir la recherche et la lutte contre le cancer.