Entreprenariat Publié le 16/04/2025

Le magazine Challenges a dévoilé son classement des 100 startups à suivre pour investir en 2025. Dix d’entre elles ont été créées par des diplômés de CentraleSupélec et/ou accompagnées par notre accélérateur 21st by CentraleSupélec.

  • 37 degrés : cofondée par Matthieu Gilquin, alumnus de CentraleSupélec et Gaëlle Burcklé, la startup propose une solution pour que les hommes puissent mieux prendre en charge la contraception face à l’insatisfaction de nombre de femmes vis-à-vis de la pilule, par le biais de boxers empêchant la production de spermatozoïdes. Après avoir reçu une bourse French Tech de 30 000 euros de Bpifrance en février 2025, la startup veut lever des fonds afin de réaliser les essais pré-cliniques et cliniques pour une commercialisation de son produit en 2028.
     
  • ReACT Therapeutics : cofondée par Lise Clément-Demange, Émile Roussel et Renaud Vaillant, alumnus de CentraleSupélec, cette startup a trouvé un moyen de bloquer la protéine responsable des résistances aux médicaments pour traiter les cancers. En effet, la protéine BCRP est responsable du rejet d’environ 40 traitements anticancéreux utilisés dans 14 types de cancers. À ce stade, la jeune pousse concentre ses efforts sur les cancers du côlon et du pancréas, parmi les plus fréquents. Pour la molécule qu’elle a développée, brevetée et au stade des essais précliniques, elle vise une association avec le traitement Irinotécan, une chimiothérapie clé dans ces cancers.
     
  • LumiSync : cofondée par Rémy Braive, alumnus de l’Université Paris-Saclay et enseignant-chercheur au Centre de nanosciences et de nanotechnologies (C2N - Univ. Paris-Saclay / CNRS / Univ. Paris Cité), Giuseppe Modica, chercheur au C2N, et Alexis Jonville, cette société vise à faire circuler plus rapidement les données, tout en réalisant d’importantes économies d’énergie. Lumisync, spécialisée dans les télécoms, les data centers et l’aérospatiale, se présente comme la seule entreprise à développer un oscillateur 100 % photonique. Bien que légèrement plus coûteux que les modèles haute performance actuels, il est fabriqué au Centre de nanosciences et de nanotechnologies, où l’entreprise, soutenue par l’accélérateur 21st de CentraleSupélec, dispose de salles blanches pour le prototypage. Face à l’explosion des usages de l’IA, ses systèmes tout optiques pourraient réduire de 50 % les coûts des data centers, tout en divisant par 70 leur consommation énergétique et par 100 leur latence. À terme, Lumisync ambitionne de développer des composants photoniques complémentaires pour s’imposer dans la conception et la production de circuits intégrés photoniques.
     
  • Epyr : cofondée par Léa Dardenne et Bastien Oggeri, alumnus de CentraleSupélec, la startup s’attaque à la chaleur industrielle. Leur technologie permet de stocker l’énergie produite par des énergies renouvelables intermittentes (éolien, solaire) en période de surplus, sous forme de chaleur, pour la restituer quand un industriel en a besoin. Cette solution est conçue pour tous les processus nécessitant de la vapeur ou de l’eau chaude à moyenne et haute température (au-delà de 100 °C), comme la stérilisation en agroalimentaire ou le séchage dans l’industrie papetière.
     
  • Swaive : fondée par Karen-Laure Mrejen, alumna de CentraleSupélec, est une plateforme d’investissement qui ne propose que des produits sans risques, pour les épargnants qui ont déjà rempli leurs livrets A et LDDS.
     
  • Osiris : cofondée par Henri Desesquelles, alumnus de CentraleSupélec, Rodolphe Cockenpot et Léon Guyart, a mis au point un robot capable de réduire de 30 % le volume d’eau pour les exploitations en apportant l’eau au plus près de la plante. Ce robot est totalement autonome en énergie car il est doté d’une turbine qui transforme la pression de l’eau en énergie et il se déplace par auto-guidage, grâce à un GPS embarqué, à la vitesse très prudente de 1 km/h. Il dispose aussi d’une batterie tampon qui lui permet d’ajouter jusqu’à une heure d’autonomie en cas de problème.
     
  • Heptalytics : devant l’explosion des fraudes aux paiements, Heptalytics, cofondée par Alexandre David, passé par CentraleSupélec et Brice Le Grignou, cette startup met à disposition un assistant IA capable de détecter et d’anticiper les actes frauduleux de malfaiteurs.
     
  • Neuralk-AI : cofondée par Antoine Moissenot et Alexandre Pasquiou, alumnus de CentraleSupélec et docteur de l’Université Paris-Saclay, la startup propose une IA conversationnelle spécifiquement entraînée pour donner des prédictions fiables à partir de données sous forme de tableaux, très utilisées dans les métiers du commerce mais mal exploitées par les IA existantes.
     
  • NRJx : cofondée par Alexandre Kipp et Cédric Faucheux, alumnus de CentraleSupélec, cette startup a développé une plateforme SaaS capable de collecter et analyser en temps réel les données des machines industrielles, afin d’optimiser la consommation énergétique des usines. Déjà adoptée par une trentaine d’entreprises, notamment dans la plasturgie, le packaging et l’agroalimentaire, cette solution répond à un enjeu stratégique pour ces secteurs, où les marges sont faibles et l’optimisation énergétique devient un levier clé de compétitivité.
     
  • Firecell : cofondée par Olivier Dhotel, Claude Seyrat, Ulla Saari et Sandrine Legrand, alumna de CentralSupélec, vise à répondre aux besoins de connectivité des entreprises en leur proposant un réseau 5G sécurisé. Son logiciel open source clé en main permet de déployer un réseau mobile très sécurisé sur une surface de 30 000 m2, afin de connecter les équipes sur le terrain aux applications métier, les équipements et robots en mobilité, les caméras de surveillance et de géolocaliser les outils.