LuMIn, acronyme de "Lumière, Matière et Interfaces" a succédé au 1er janvier 2020 au Laboratoire de Photonique Quantique et Moléculaire (LPQM).
Ce nouveau laboratoire est l'union de l'ancien LPQM, de la moitié du Laboratoire Aimé Cotton, et d'équipes ou collègues venus des laboratoires SATIE et PPSM de l'ENS Paris-Saclay, du C2N, de l'UVSQ, de l'IOGS.
Les effectifs passent ainsi d'une douzaine de membres permanents (personnel technique, administratif, chercheurs, enseignants-chercheurs) à 35.
LuMIn en bref :
Quatre tutelles :
- CNRS-INSIS,
- ENS Paris-Saclay,
- CentraleSupélec,
- Université Paris-Saclay.
Directeur : Fabien Bretenaker, DR CNRS.
Directeur Adjoint : Bruno Palpant, PU CentraleSupélec.
3 sites proches : CentraleSupélec à Gif-sur-Yvette, ENS Paris-Saclay à Gif-sur-Yvette et bâtiment 505 à Orsay.
Ce nouveau laboratoire a l’ambition de faire rayonner dans l’environnement stimulant du plateau de Saclay des thématiques dont le socle commun est la photonique, mais dont la particularité est de se situer à l’interface de nombreux autres champs, comme la chimie, la biologie, le biomédical, les sciences de l’ingénieur, les nanosciences, la microfluidique, etc.
LuMIn se divise en deux axes présentant des projets originaux et très ambitieux, l’un tourné vers la photonique du vivant, fortement positionné dans l’interdisciplinarité avec la biologie, l’autre centré sur l’interaction lumière-matière, regroupant aussi des équipes de premier niveau international sur un panel large de thématiques :
Axe 1 : Interactions lumière-matière multi-échelle : de l’atome au dispositif
- Interactions lumière-matière avec des atomes, molécules, des centres NV du diamant, des nanoparticules, des matériaux organiques et hybrides
- Vaste domaine d’applications : phénomènes nanothermiques, communications optiques et RF, photovoltaïque, capteurs, microlasers, technologies quantiques et stockage de l’information, sources de photons uniques, dispositifs optomagnétiques, microfluidique, etc.
Axe 2 : Optique et microtechnologies appliquées au vivant
Application de l’optique à l’exploration de nanostructures et d’objets vivants :
- Nouveaux outils optiques d’imagerie (par fluorescence résolue en temps, fluorescence à 2 photons, doublement de fréquence, microscopie électro-optique, imagerie de la rétine).
- Techniques d’électrophysiologie in vitro et in vivo
- Systèmes opto- et électrofluidiques
Objets biologiques étudiés :
- Synapses, neurones, astrocytes, tissus du cerveau
- Croissance de tissus par bio-ingénierie