Vous etes admis dans le cursus ingénieur de CentraleSupélec. Toutes nos félicitations, et bienvenue à l'école !

Quelques informations concernant les prochanes étapes qui vous attendent, avant d'intégrer l'école en septembre prochain :

Informations logement

 

  • Campus de Rennes (cursus par apprentissage) : 

- http://www.rennes.centralesupelec.fr/fr/residences

Inscriptions académiques

Pour procéder à votre inscription en ligne, utilisez la plate-forme Geode (https://geode.centralesupelec.fr/), ouverte jusqu’au 27 juillet et à compter du 21 août 2018 inclus.

Vos identifiants de connexion vous ont ou vous seront adressés par email par CentraleSupélec.

Des journées d’inscription administratives sont prévues pour les étudiants du campus de Paris-Saclay. Ces journées ne concernent que les étudiants qui ne pourront pas faire ou finaliser leur inscription en ligne. Les étudiants concernés par ces journées seront convoqués par mail début septembre.

Dates d'inscription CPGE : à partir du 21 août 2018.

Date d'inscription admis sur titres, dual diplômes, double diplômes, accelerated track program, DUT : jusqu'au 28 juillet 2018 ; puis, à partir du 21 août 2018.

 

Test(s) de langue vivante (obligatoire)

Vous devez faire évaluer votre niveau en anglais, en Français Langue Etrangère – FLE – (si le français n’est pas votre langue maternelle), et dans les LV2 que vous êtes susceptible de suivre au cours de votre scolarité. Cette évaluation est obligatoire et permettra de vous affecter dans des groupes de niveau.

  • Test d’anglais : du 3 Septembre matin au 6 Septembre midi. Vous recevrez des informations par courriel.
  • Test de FLE : Vous devez absolument avoir fait ces tests avant le mercredi 29 août matin avant 8h00. Vous recevrez des informations par courriel.

Pour les tests en Allemand, Arabe, Chinois, Espagnol, Hébreux, Italien, Japonais, Portugais, Russe, vous devez cliquer sur le(s) lien(s), même si vous êtes vrai débutant et répondre aux questions selon les indications. Vous devez absolument avoir fait ces tests au plus tard le mercredi 29 août avant 8h00.

Vous trouverez ci-dessous le lien vous permettant d’accéder aux tests.

 

Matériel informatique

Nous vous recommandons d'emmener votre ordinateur portable car il vous sera indispensable pour les enseignements.

Vous trouverez nos conseils et la configuration minimale sur le site http://student-pc.centralesupelec.fr

 

En savoir plus sur le cursus CentraleSupélec

La description du cursus ingénieur est disponible ici.

 

Merci de prendre connaissance des documents ci-dessous :

TOUS CURSUS :

Les responsables du cursus ingénieur centralien mettent à l'honneur les réussites ou initiatives exceptionnelles des élèves-ingénieurs des 3 années d’études qui peuvent être d’ordre (liste non-exhaustive) académique, sportive, culturelle, associative, sociale ou personnelle… Voici les lauréats des derniers Centrale Talents. (Voir aussi lauréats édition précédente).

Les frères Afshine et Shervine Amidi

Afshine (à gauche) et Shervine (à droite), ont été récompensés pour leur investissement dans des travaux scientifiques de premier plan, ainsi que pour l’excellence de leurs résultats académiques dans le cursus ingénieur centralien. Afshine a d'ailleurs été admis en double diplôme au MIT. La portée scientifique de leurs travaux concernant l’apport de l’apprentissage statistique dans le domaine de la biologie, objets de deux publications internationales, a été appréciée comme exceptionnelle par plusieurs professeurs de différentes institutions. Shervine est actuellement en césure. Il effectue un stage chez Schlumberger en tant que Data Scientist, domaine dans lequel les deux frères témoignent d’un vif intérêt.

 

Guillaume Dominici

Cet élève s'est illustré pour ses réalisations dans le domaine des technologies numériques, développées au sein d’un parcours accompli dans le cursus ingénieur centralien. Son talent s’est exprimé au travers la réalisation d’un studio de développement pour applications mobiles et des applications phares telles que iNiark et iBurn, en tête des classements d’applications français et mondiaux. L’aboutissement de ses projets sur les multiples plans académiques, technologiques et entrepreneuriaux, a convaincu le jury du caractère exceptionnel du parcours de Guillaume Dominici, également élève de la Digital Tech Year.

 

 

 

 

 

 

Charlotte Dubost a été récompensée pour son engagement artistique dans le domaine des arts de rue et le niveau d’excellence qu’elle a atteint dans sa discipline qu’est la jonglerie, assumés en harmonie avec son cursus ingénieur centralien.

En trouvant une intersection entre ses deux passions, que sont les sciences de l’ingénieur et les arts de rue, elle est ainsi parvenue à effectuer une double formation orientée vers la gestion de projets artistiques et culturels. La preuve en dansant.

Ollé Eriksson Cet élève suédois, en double diplôme avec l'Université KTH, a été récompensé pour sa réussite au concours très sélectif des Nations Unies « Many languages, one world» pour lequel il a rédigé dans une langue étrangère, une dissertation engagée sur la résolution des problèmes et défis qui se poseront à l’humanité d’ici 2050. Découvrez "Battling fear of the future". Le jury a reconnu en Ollé un leader qui, par ses convictions, ses discussions et ses actions, inspire ses camarades au dépassement de soi.

 

 

 

 

 

 

Eymard Houdeville a lui été primé pour l’exceptionnelle richesse de son parcours académique au delà du domaine scientifique et pour son application dans les domaines culturels et sociétaux, au cours de sa scolarité dans le cursus ingénieur centralien et au sein d’autres institutions prestigieuses. Que ce soit en sciences exactes, sciences politiques ou en philosophie, la richesse des études entreprises par Eymard Houdeville témoigne d’une volonté remarquable de croiser ses apprentissages pour y ajouter du sens et dépasser ainsi les connaissances qui lui sont inculquées. Le jury reconnaît comme exceptionnels son engagement au service d’une ingénierie éclairée et responsable ainsi que sa contribution au rayonnement de CentraleSupélec. Eymard a réalisé avec ses camarades Pierre-Victor Morales et Coline Nantermoz lors de l'été 2016 un tour d'Europe en vélo des fab labs. A voir en vidéo ci-dessous :

Emmanuelle Mörch est elle récompensée pour les résultats sportifs qu’elle a obtenus durant une scolarité exemplaire dans le cursus ingénieur centralien. Avec le soutien de l’école qui a organisé son cursus, Emmanuelle Mörch est parvenue à mener de front sa scolarité, ses entrainements sportifs et les compétitions nationales et internationales en Tennis Fauteuil, qui lui ont permis d’être sélectionnée aux Jeux Paralympiques de Rio 2016. Le jury juge exceptionnelle cette capacité d’entretenir un tel projet de haut niveau, en harmonie avec un parcours académique accompli. Elle apparaît comme un exemple qui dépasse la seule communauté centralienne.

Voir le portrait qui lui a été consacrée par France 2.

 

Les Lauréats 2015

 

Gautier DEPAMBOUR

Gautier DEPAMBOUR pour ses travaux dans les domaines culturels et sociétaux, réalisés pendant sa scolarité dans le cursus ingénieur centralien. La richesse et la pertinence de ses travaux (dans son activité musicale ou dans ses chroniques), inscrits dans un cadre para-scolaire, témoignent d'un investissement personnel remarquable et, qui plus est, mis au service de la communauté.

 

 

 

 

Lucas FUENTES VALENZUELA

Lucas FUENTES VALENZUELA pour son engagement sur le plan artistique, associé à un très bon parcours académique accompli dans le cursus ingénieur centralien. Les membres du jury ont estimé que, non seulement, Lucas a été très moteur dans la réalisation d’un Festival des arts " Apartés" pendant une semaine complète sur le campus de Châtenay-Malabry de CentraleSupélec, mais il a également redonné de la visibilité au Bureau des Arts (BdA), participé activement à la vie de son école et s’est investi avec beaucoup d’énergie dans la vie associative.

 

Clément GABORIAU-COUANAU

Clément GABORIAU-COUANAU pour le caractère exceptionnel des résultats académiques qu’il a obtenus dans l’ensemble des disciplines des sciences fondamentales et sciences de l’ingénieur. De plus, ses brillantes qualités académiques et personnelles ont été mises à profit au sein des groupes auxquels il s’est intégré et pour porter l’image de l’école dans la vie associative étudiante à l’échelle nationale. Ces compétences et qualités sont unanimement reconnues par ses pairs, faisant ainsi de Clément un étudiant complet et exemplaire qui fait la fierté de CentraleSupélec.

 

 

 

Alexis GODEFROY

Alexis GODEFROY pour les résultats sportifs qu’il a obtenus durant une scolarité accomplie dans le cursus ingénieur centralien. Les performances sportives qu'il a réalisées cette année ont été jugées comme excellentes, étant donné le caractère récent de son engagement (un ou deux ans d’entrainement à hauteur de 4 ou 5 séances par semaine) et à la porte du haut niveau national. Le jury apprécie comme exceptionnel le fait qu'Alexis, champion de France universitaire de marathon, ait su concilier un parcours académique d'excellence et un projet sportif de haut niveau.

 

 

 

Kian KATANFOROOSH

Kian KATANFOROOSH pour l’excellence de ses résultats académiques et son investissement dans un projet entrepreneurial prometteur baptisé " Asker ". Le rôle extrêmement moteur de Kian Katanforoosh dans ce projet entrepreneurial abouti a été mené de front avec un parcours académique aux résultats excellents, comme en témoigne son admission en double diplôme à l’université de Stanford. Les membres du jury ont, par ailleurs, souligné son engagement remarquable dans la vie associative du campus, notamment dans la renaissance du club Astronomie et dans l’organisation du Raid.

Tristan LEGER

Tristan Léger s’est distingué comme un étudiant extrêmement brillant en deuxième année du tout nouveau parcours recherche. Le jury apprécie comme exceptionnelle la manière avec laquelle Tristan a concilié ses études d’ingénieur, l’approfondissement de disciplines mathématiques de pointe et une implication entière dans un projet de recherche qui débouchera sur une publication scientifique. Son travail et ses capacités exceptionnels sont reconnus non seulement par l’école Centrale-Supelec mais également à l'échelle internationale par la très sélective Université de New York, qui lui offre à partir de septembre 2015 un financement de thèse de cinq ans en mathématiques pures au Courant Institute of Mathematical Sciences. Tristan contribue ainsi à la renommée de l’École en démontrant son aptitude à former et promouvoir de jeunes chercheurs en mathématiques pures.

Voir son interview en vidéo .

 

 

Maxime RENAULT

pour ses actions entrepreneuriales réalisées durant son cursus ingénieur centralien, en double diplôme avec l’ESSEC. Le jury estime que Maxime Renault a conduit avec succès plusieurs projets entrepreneuriaux durant son cursus ingénieur tels que " DuBonPain ", guide communautaire des boulangeries-pâtisseries françaises en ligne ou le projet " Entourage ", plateforme web et mobile visant à créer du lien social entre les personnes de la rue et les personnes qui les croisent. Très attaché à un esprit de " give back ", Maxime Renault fait preuve d’une très grande énergie et d’un leadership apprécié dans la conduite de ses réalisations.

 

 

 

Maxime VAN DE MOORTEL

Maxime VAN DE MOORTEL pour les résultats académiques extrêmement brillants qu'il a obtenus pendant sa scolarité dans le cursus ingénieur centralien. Il a notamment su concilier à la perfection ses études d’ingénieur et son attirance profonde pour les sciences fondamentales. Par ailleurs, l’admission en PhD en Mathématiques Pures à Cambridge University après la 2e année du cursus ingénieur, soit un an avant le master, est appréciée comme exceptionnelle. Non seulement, très peu de places sont offertes par cette université reconnue comme l’une des meilleures au monde en Mathématiques fondamentales et Physique théorique, mais le jury d’admission s’est montré " exceedingly impressed " par la candidature de Maxime.

Voir son interview en vidéo .

Site de Pomacle (51) - Chaire de Biotechnologie CentraleSupélec Site de Pomacle (51) - Chaire de Biotechnologie CentraleSupélec
Site de Pomacle (51) - Chaire de Biotechnologie CentraleSupélec Site de Pomacle (51) - Chaire de Biotechnologie CentraleSupélec

La Chaire de Biotechnologie de CentraleSupélec, inaugurée en novembre 2010, est hébergée par le Centre Européen de Biotechnologie et de Bioéconomie (CEBB) à Pomacle (51). 

Avec le soutien du département de la Marne, de Reims Métropole, de la Région Grand Est et de l’Union Européenne, elle intervient dans trois domaines d’expertise :

  • Caractérisation & conversion des lignocellulosiques
  • Biotransformation
  • Techniques séparatives

Adossée au Laboratoire de Génie des Procédés et Matériaux (Gif-sur-Yvette, 91), la Chaire assure un lien étroit entre son établissement de tutelle, CentraleSupélec, et les acteurs économiques et académiques du territoire, en mettant son expertise de R&D au service de projets innovants. CentraleSupélec, avec sa formation d’ingénieurs généralistes de haut niveau, dispose d’une forte expertise en modélisation appliquée au génie des (bio)procédés et aux (bio)matériaux.

En complément des approches expérimentales, les trois axes thématiques de la Chaire s’appuient donc naturellement sur un socle de compétences en Modélisation, simulation & visualisation plus particulièrement orienté vers la modélisation du vivant et le passage à l’échelle industrielle.

Adresse :

Site de Recherche Pomacle

Centre Européen de Biotechnologie et de Bioéconomie

3 rue des Rouges Terres, 51110 Pomacle

 

 

Rudy Bunel est élève-ingénieur, double diplômé avec ENS Cachan (MSc  Mathématiques appliquées), en train de finaliser un M2 également en maths appliquées. 

Il est l'un des premiers élèves à avoir effectué le parcours Data Science de Centrale Paris. A la rentrée 2015/16, il est admis pour passer un doctorat de machine learning à l'Université d'Oxford. Il revient sur le parcours. Interview.

CentraleSupélec (CS) : Rudy, qu'est-ce qui vous a amené à vous inscrire à notre parcours Data Science ?

Rudy Bunel (RB) : J'ai toujours été intéressé par la recherche. J'adore coder, développer des algorithmes, développer... Franchement, c'est une opportunité qui tombait bien car je me posais un peu des questions en milieu de parcours ingénieur.

CS : Que retirez-vous de ces mois passés en parcours Data Science ? 

RB : Franchement, j'ai trouvé le contenu de ces cours excellents. Un très bon mélange de théorie suivie de cas très concrets. Les profs sont tous très bons. J'ai vraiment apprécié le temps passé dans ces cours. C'est vraiment ce qui m'a permis de me déterminer à continuer ma démarche dans la recherche et le bigdata. Ce parcours m'a vraiment lancé. 

CS : Vous êtes admis à partir de septembre prochain à l'Université d'Oxford pour un doctorat en machine learning. Quelles sont les raisons de ce choix ? 

RB : Vu ma motivation dans le domaine, j'ai pensé que d'aller relever ce challenge dans une tel établissement valait vraiment la peine de se "bouger". Les professeurs là-bas m'ont fait une excellente impression. Je tiens à souligner au passage le rôle déterminant des professeurs de Centrale qui m'ont aidé dans ma candidature. Je leur dois beaucoup ici.

CS : Quels sont vos objectifs à moyen terme ? 

RB : Arriver à décrocher mon doctorat à Oxford serait déjà pas mal... Si c'est le cas, j'avoue que rejoindre le Microsoft Research Center serait également un bel accomplissement. 

CS : Quels conseils donneriez-vous à ceux qui ne connaissent pas encore les possibilités du Data Science, BigData ?

RB : C'est un domaine neuf, plein d'énergie, beaucoup de possibles, de champs d'applications. On en est qu'au début, et franchement, c'est une situation idéale pour commencer. 

Afshine et Shervine Amidi sont actuellement en deuxième année du cursus ingénieur centralien de l'École. Un de leurs points communs ? Leur intérêt pour le monde de la data science.*

CentraleSupélec (CS) : Peu après votre arrivée à l'École, le monde de la data science et du machine learning attire tout particulièrement votre attention. Qu'est-ce qui vous a conduit à vous intéresser à ce domaine ?

Shervine Amidi (SA) : Le cursus centralien nous ouvre l'esprit à beaucoup de situations auquel un ingénieur peut être confronté. En mettant un accent fort sur les mathématiques, la finance ou encore les sciences de l'ingénieur, on couvre un vaste champ de domaines dans lesquels on peut monter très rapidement en compétence si l'on souhaite s'y spécialiser. C'est cette formation généraliste très exigeante qui nous a permis de gagner en maturité pour cerner les domaines qui nous attiraient le plus.

Afshine Amidi (AA) : Le tournant a été en fin de première année, lorsque nous avons suivi l'électif de statistiques avancées enseigné par Pr. Gilles Faÿ . Cet électif nous a ouvert les yeux sur cette branche des mathématiques et nous a donné envie de continuer dans cette voie. L'un des aspects de la data science qui me fascine est qu'à l'aide de résultats mathématiques établis en amont, on a réussi à construire des techniques très puissantes répondant aux nouvelles questions que l'ingénieur d'aujourd'hui se pose.

CS : Que vous apporte l'École dans ce domaine ?

AA : À CentraleSupélec, les élèves attirés par la data science peuvent s'orienter vers cette direction dès la fin de la première année en approfondissant les acquis du socle commun de mathématiques par des électifs tels que les statistiques avancées, les probabilités avancées, ou le cours d'introduction au machine learning. Ils peuvent ainsi avoir un premier aperçu théorique de ce à quoi ils peuvent s'attendre.

SA : Notre motivation nous a menés dès le début de cette année à avoir l'opportunité d'effectuer un projet de recherche dans ce domaine. Nous sommes encadrés par des professeurs et chercheurs mondialement reconnus tels que Pr. Nikos Paragios et Dr. Evangelia I. Zacharaki , qui sont pour nous une véritable source d'inspiration. En mettant d'emblée la barre très haut, nous sommes constamment poussés à rechercher l'excellence dans ce que l'on entreprend.

CS : En quoi consiste votre projet de recherche ?

SA : Au cours du projet de recherche que nous menons avec le laboratoire Centre de vision numérique de l’Ecole, Afshine et moi appliquons des techniques de machine learning dans l'optique de répondre à des problématiques appliquées au domaine de la biologie. À partir d'un jeu de données d'enzymes de très grande dimension et à l'aide de techniques de machine learning, l'un de nos buts est de faire le lien entre les attributs des enzymes et le type de réaction chimique dans lequel elles interviennent. À terme, notre travail a pour but de permettre aux biologistes de prédire de manière rapide et précise les fonctions que peut avoir n'importe quelle enzyme inconnue.

En plus de nous passionner, le travail que nous menons nous a d'ores et déjà conduits à publier notre premier article scientifique à l'occasion d'une conférence internationale de bio-informatique.

AA : J'apprécie tout particulièrement la dimension interdisciplinaire que notre projet de machine learning revêtit. On peut ainsi lier ce que l'on fait en maths avec des domaines auxquels on n'avait pas pensé a priori. Ainsi, le raisonnement que nous sommes en train de mener aujourd'hui pour répondre à une problématique du domaine de la biologie peut être mené de manière analogue pour répondre à une problématique de n'importe quelle autre discipline.

CS : Quels sont vos projets pour la suite ?

SA : À l'issue de ces deux années passées à l'École, je vais effectuer une césure pour travailler en entreprise dans le domaine de la data science. Bien que très techniques, les raisonnements que j'ai été amené à mener jusqu'à présent dans le cadre de mon projet de recherche sont transposables à tout autre domaine. C'est ce type d'application que j'ai hâte de découvrir l'an prochain.

AA : Pour ma part, je partirai l’an prochain en double-diplôme au MIT pour effectuer un master focalisé sur la data science qui approfondira les bases que j’ai reçues au cours du cursus ingénieur Centrale Paris.

* Lire sur Facebook la première partie de l’interview.

Interview of Ian Cherabier, class of 2015.

CentraleSupélec (CS): Ian, what is your academical background?

Ian Cherabier (IC): I entered CentraleSupélec in 2011 to complete a bachelor in engineering and start a Masters. After 3 semesters studying mathematics, physics, computer science and business management at CentraleSupélec, I spent an internship in NYU Poly studying image processing in a laboratory. After a gap year during which I worked in Information Technology consulting group during which I discovered the working environment of companies, I started my final year as a student of CentraleSupélec.
During this final year, we are asked to specialize ourselves, and I chose to follow a major in Applied Mathematics and Data Science. In the meanwhile, I also followed a Masters Of Science in Applied Mathematics for Computer Vision and Learning (MVA) at École Normale Supérieure (ENS) de Cachan. My education was completed recently with a research internship in the Computer Vision and Geometry group of Prof. Marc Pollefeys at ETH Zürich, where I had the opportunity to work as a research assistant on one of the projects of the group.

CS: Why did you chose the data science program? What was your motivation? What did you appreciate the most?

(IC): There are three main reasons that made me choose the data science program of CentraleSupélec. First of all it is a domain which requires a strong mathematical background. As I have always been fond of mathematics, I was given the possibility by selecting this program to follow classes of high mathematical level.

Then as we live in a world which draws much of its wealth, not only economical and financial but also in terms of knowledge, from information production, data science tools are more and more valuable. Many science fields, such as physics or medicine, need such tools in order to efficiently analyze the data produced by the experiments and the observations. By studying data science, I wanted not only to be able to handle such tools, but also understand where they come from and how they worked in order not to use them only as black boxes.

Finally, the data science program of CentraleSupélec is closely related to Computer Vision. I allows student to follow in parallel the Masters Of Science of ENS Cachan for Computer Vision and Machine Learning. Since it was a field that aroused my interest it contributed much in my decision to take the data science program.

One of the strength of the data science program is that it gives the same importance to the mathematical theory and its application. Thanks to the variety of classes, and the high level of the teachers, I really felt my skills in mathematics and data science improve. For instance it was of great help to quickly understand the new concepts I had to face during my final internship at ETH Zürich. The fact that most classes have to be completed with a project was stimulating.

CS: What did you interest yourself in the computer vision field?

IC: In 2013 I had the great opportunity to do a research internship in image processing at NYU Poly under the supervision of Prof. Ivan Selesnick. I worked on a project which consisted in developing algorithms to recover signals from sparse data, using the framework of compressed sensing, a powerful technique of signal processing. In the case of the internship the signals we were supposed to recover were images taken with Magnetic Resonance Imaging. I was especially fascinated by the way mathematical tools could be used to improve image rendering and thus help with their interpretation.

This gave me the idea to go one step beyond during my last year at CentraleSupélec and learn how to use mathematics to analyze and understand images. This is what Computer Vision and its applications are about, for instance when you consider such tasks as object recognition and tracking.

As trivial as it seems, one of the things that motivate me most with Computer Vision is its visual aspect. The possibility to visualize what you are doing with the mathematics is really enjoyable. The first time I implemented a face detector and obtained a ridiculous square around a face, I was really excited. The other aspect that fascinates me with Computer Vision are all the parallel that you can draw with human vision to interpret your algorithms. How mathematics help model the world has always been of great interest to me.

CS: Datascience, computer vision, could you explain what these two fields have in common?

IC: As explained previously, a lot of science fields use data science tools to improve their knowledge. In Computer Vision, where you are asked to analyze images, you need to be able to handle a lot of data, and thus you can see how data science can be useful.

However what is interesting with Computer Vision is that it often is a driving force in some domain of data science, especially in Machine Learning. The latter is branch of Artificial Intelligence in which we "teach" a computer, based on annotated data, to recognize patterns. This is exactly what we need to do in Computer Vision applications such as object recognition : teach a computer to identify say a cat from a dog. Computer Vision scientists often use the example of small children to illustrate this. During his or her first years a child sees a lot of different objects, animals or persons.  This is why a 3 year old is eventually able to identify a cat from a dog, or happy face from a sad one. Giving such abilities to computer is far from being easy, and requires really powerful machine learning techniques. This is why Computer Vision also lead to many improvement in the field of data science. It is not a coincidence if the director of AI research at Facebook, Yann LeCun, comes from the Computer Vision community.

CS: Could you tell about your internship in ETH Zürich?

IC: At ETH Zürich I joined the Computer Vision and Geometry group of Marc Pollefeys. During the time I spent there, I worked as a research assistant on 3D reconstruction. This is a field of Computer Vision that consists in recreating 3D models of objects or scenes based on images. My project was about combining object recognition and 3D reconstruction, the idea being that both tasks can benefit from each other : if you know what you are reconstructing then you have an idea of its shape, and conversely if you know the shape of the object you are reconstructing then you have an idea of what it can be.

Technically I learned a lot in terms of computer science, mathematics and Computer Vision. During the internship I had the opportunity to use what I had learned at CentraleSupélec on a project that was both mathematically and technically challenging. It was also very instructive in terms of methodology since I learned what approach to use in order to evaluate new ideas. But most importantly it confirmed my great interest for Computer Vision.

CS: Could you also tell about your PHD programmed in ETH?

IC: I will start my PhD in the same group where I did my internship. I really enjoyed the project I worked on there, and it opened many possibilities to continue it. As my time there as an intern went very well and I was motivated by the project, it seemed to me that the most logical next step was to pursue with a PhD. The group being excellent in a field that I value a lot also convinced me that it was what I wanted to do next. Moreover the PhD appeared to me as the best way to remain both active and aware of the changes in a field that is currently in constant evolution. Eventually I also believe a PhD will be a great training in terms of methodology and autonomy in caring research projects.

CS: What are your professional aims after the PHD? What kind of activities are you interested in?

IC: When I entered CentraleSupélec I would never have imagined that I would start a PhD in ETH Zürich after my graduation. What influences most your career are the people you meet and the projects on which you end up working. So it is difficult to be sure what turn my career will take after the PhD. For the moment, I would say that I am interested in pursuing in the research group of a big company such as Google or Facebook. I think it would be the opportunity to apply what I would have learned during my PhD to their exciting projects.

Jules est élève-ingénieur, double diplômé avec ENS Cachan (Master MVA, Mathématiques, Vision, Apprentissage), en train de finaliser un M2 également en maths appliquées à Centrale Paris.

Il est l'un des premiers élèves à avoir effectué le parcours Data Science de l'Option Mathématiques Appliquées de CentraleSupélec. 

CentraleSupélec (CS) : Jules, qu'est-ce qui vous a amené à vous intéresser à la Data Science ? Pourquoi avez-vous opté pour le parcours Data Sciences de l'Ecole ? 

Jules L. (JL) : Durant ma césure j'ai eu une expérience en trading algorithmique où l'apprentissage statistique, l'optimisation et la programmation étaient les compétences les plus importantes. J'ai beaucoup aimé cette expérience et j'ai donc voulu suivre un parcours qui me permettait d'approfondir ces connaissances.

La création du parcours Data Science à CentraleSupélec était une belle opportunité car cela répondait à mon besoin au bon moment et la qualité des cours a dépassé mes attentes. De plus, ce parcours facilite l'inscription au MVA de l'ENS Cachan que j'ai choisi de suivre en parallèle car je voulais m'ouvrir à des applications des statistiques et du machine learning en dehors de la finance.

Par ailleurs, le master MVA me paraissait prestigieux car il regroupe des enseignants-chercheurs mondialement connus et pionniers en machine learning tout comme le laboratoire de Nikos Paragios  spécialisé en computer vision.

CS : Pourquoi et comment s'est passée votre admission à University College of London pour effectuer un doctorat ? Qu'est-ce qui vous a motivé à y postuler ? 

JL : C'est entièrement grâce à une combinaison d'évènements provenant du parcours proposé par l'Ecole. J'ai suivi un cours au MVA sur les méthodes à noyaux (kernel methods) qui m'a passionné. La formation technique que j'ai reçue dans le cours du tronc commun de l'option mathématiques appliquées d'analyse fonctionnelle m'a donné les outils pour comprendre ce cours plutôt technique.

De plus, un professeur de CentraleSupélec, membre du laboratoire de Nikos Paragios, m'a présenté à un spécialiste des kernel methods à University College of London (UCL) qui a un laboratoire réputé en machine learning appliqué aux neurosciences computationnelles. Je n'ai pas hésité à postuler. J'ai eu un entretien avec le professeur-chercheur et j'ai été ensuite invité sur place pour 2 jours d'interview.

Les interviews étaient composées d'une présentation orale d'un projet ou de résultats en rapports avec le machine learning ainsi que d'interviews plus traditionnelles avec des exercices de maths à résoudre au tableau. J'y ai présenté mon projet d'option chez Criteo , qui était une application du machine learning à la publicité en ligne, organisé par le parcours data science de l'option mathématiques appliquées.

On peut vraiment dire que c'est pratiquement entièrement grâce au parcours data science que j'ai pu entreprendre ce processus dans d'excellentes conditions.

CS : Pourquoi avoir accepté un stage au Crédit Suisse ? Qu'y faites-vous ? En quoi cela vous intéresse-t-il ? Qu'y apprenez-vous en particulier ? En quoi la finance et ce type d'activités peut intéresser un ingénieur ?

JL  : J'ai accepté un stage chez Crédit Suisse car j'ai beaucoup aimé mon expérience de césure en trading algorithmique. Je travaille sur la recherche et le développement de stratégies de trading automatisées sur les actions. Cela m'intéresse car c'est une belle application des statistiques pour anticiper la dynamique des marchés. La finance peut intéresser un ingénieur car il y a des challenges qui reviennent à résoudre des problèmes complexes, parfois sous pression, pour lesquels notre formation semble être la mieux adaptée.

Soutenez les ingénieurs de demain en versant votre Taxe d'Apprentissage à CentraleSupélec.

Depuis 2023, le solde de la Taxe d’Apprentissage (les 0.09% de la taxe d’apprentissage) est prélevé directement par l’Urssaf. Pour nous affecter votre Taxe d'Apprentissage vous devez vous connecter à la plateforme SOLTéA.

Calendrier 2024 * 

• avril 2024* : déclaration du solde de la Taxe d'Apprentissage via la Déclaration Sociale Nominative (DSN), les entreprises communiquent les éléments comptables et déclarent le solde de la Taxe d'Apprentissage (0,09% de la masse salariale).

• Le 6 ou le 14 mai 2024* : l'Urssaf ou la MSA collectent votre solde de la Taxe d'Apprentissage à partir de la DSN (Déclaration Sociale Nominative) d'avril 2024.

• à partir du 27 mai* : vous pouvez accéder à la plateforme SOLTéA pour soutenir CentraleSupélec.

1ère période de répartition :

  • 27 mai 2024* : Début de la 1ère période de répartition

  • 02 août 2024* : Clôture de la 1ère période de répartition 

2ème période de répartition :

  • 12 août 2024* : Début de la 2ème période de répartition

  • 04 octobre 2024* : Clôture de la campagne de répartition sur SOLTéA

 

5 étapes à suivre pour flécher votre Taxe d'Apprentissage via la plateforme SOLTéA à partir du 27 mai* : 

  • 1 : Si vous avez déjà créé votre accès à SOLTéA, vous pouvez vous connecter avec vos identifiants de l'an dernier. Sinon créez votre accès à SOLTéA via Net-Entreprises en cliquant sur ce lien.
  • 2 : Recherchez notre établissement à l’aide d’un des éléments suivants (en priorisant la recherche avec le numéro de Siret) : 

Siret : 13002076100016

Etablissement : CENTRALESUPELEC
Code UAI : 0912341A (Paris-Saclay)
Code UAI : 0351781W (Rennes)
Code UAI : 0573492L (Metz)
RNCP 34751
Formation : INGENIEUR DIPLÔME DE CENTRALESUPELEC

  • 3 : Affectez en % la répartition de votre solde de Taxe d'Apprentissage à CentraleSupélec
  • 4 : Validez votre affectation
  • 5 : En parallèle, informez CentraleSupélec de votre soutien sur notre plateforme dédiée.

Prélèvement unique auprès des entreprises par l’Urssaf le 6 ou le 14 mai 2024. À compter du 27 mai 2024, choix des établissements bénéficiaires du solde de la Taxe d’Apprentissage directement sur la plateforme SOLTéA, avec les identifiants demandés sur Net-Entreprises 

    Transfert des fonds de l’Urssaf à la Caisse des Dépôts. Reversement par la Caisse des Dépôts des sommes affectées aux établissements sur la plateforme SOLTéA, en 3 temps :

    • 9 août 2024* (pour les sommes affectées et validées au plus tard le 2 août 2024 sur SOLTéA) ;

    • 11 octobre 2024* (pour les sommes affectées et validées au plus tard le 4 octobre 2024 sur SOLTéA) ;

    • 25 octobre 2024* (pour les sommes non fléchées et/ou non validées par les entreprises sur SOLTéA, critères d’affectation non connus à ce jour).

    * (dates susceptibles de modification) 

     

    Les modalités du versement du solde de la Taxe d'Apprentissage 2023, expliquées en 3 minutes 30 ci-dessous :

      Rappel du calendrier 2024

       

       

      Votre contact Taxe d’Apprentissage : Lara Wolfman

      Tél. : + 33 1 75 31 67 81

       

       

      Un accompagnement des entreprises sur le cursus Apprentissage

      La Filière Apprentissage permet aux entreprises de recruter un apprenti en le fidélisant à votre entreprise pendant 3 ans. Cette filière d’excellence est ouverte aux étudiants issus des classes préparatoires et d’universités, entrés par le concours, dont le projet professionnel est bien défini et qui souhaitent partager leur temps entre école et entreprise.

      • Télécharger la plaquette sur l'Apprentissage et l'Entreprise.

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