Tout un écosystème autour de l'environnement et du développement durable

L'essor de la bioindustrie au sein de la Chaire de Biotechnologie

La Chaire de Biotechnologie de CentraleSupélec a pour mission de développer des procédés innovants et compétitifs permettant de valoriser le carbone renouvelable issu de la biomasse en différents biens et services pour la société tels que des matériaux, des molécules d’intérêt et des bioénergies.

Ses 35 chercheurs travaillent ainsi à l’essor de la bioindustrie et à l’apport d’innovations pour répondre aux enjeux liés au développement durable. Cette activité d’avenir bénéficie d’un cadre de travail exceptionnel puisque la Chaire est implantée à proximité de Reims au CEBB*, une infrastructure unique qui fédère des chercheurs travaillant dans les domaines des biotechnologies, chimie verte et agromatériaux.

* Centre Européen de Bioraffinerie et de Bioéconomie

Le laboratoire SPMS au cœur des enjeux d'une énergie durable

Au cœur des enjeux d’une énergie durable, le laboratoire SPMS travaille d’une part sur le développement de cellules électrochimiques à oxyde solide pour la production d’hydrogène décarboné ou la conversion de cet hydrogène vert en électricité. De nouvelles piles à combustible à conduction protonique ont ainsi été formulées, fabriquées puis testées. Une autre thématique en plein essor concerne le grappillage d’énergie qui permet à partir d’énergie mécanique, en général perdue, de produire de l’électricité. Dans ce cas, de nouveaux matériaux piézoélectriques sans plomb sont développés et mis en forme au laboratoire pour permettre une conversion d’énergie plus efficace.

L'observation de la Terre au service de l'environnement

Lancé en 2020, l’ESA_Lab[at]CentraleSupélec est un cadre privilégié de collaboration entre l’Agence Spatiale Européenne (ESA) et CentraleSupélec. Structuré autour de plusieurs axes (enseignement, recherche, entrepreneuriat, dissémination…), il a pour objectif de développer les activités d’exploration pacifique de l’espace et les applications qui en découlent, au bénéfice mutuel des deux organisations et de la société.

A titre d’exemple citons la surveillance du climat, l’observation de la Terre, la navigation, la (cyber)sécurité, l’intelligence artificielle, la durabilité, l’économie spatiale.

Les premières activités abordées au sein de l’ESA_Lab[at]CentraleSupélec sont l’observation de la Terre et le pilotage et contrôle dans le transport aéronautique et spatial, la commande de (bio)procédés pour une production durable, des conférences et des propositions de projets, notamment autour de l’économie circulaire et du développement durable.

Alliance CircularIT

Une structure pour mettre la puissance du numérique au service de l’environnement et du développement durable. L’alliance vise à construire et déployer des outils respectueux de l’environnement et à forte valeur ajoutée pour les citoyens, les acteurs publics et privés du territoire. Elle regroupe des entreprises industrielles et territoriales afin de mutualiser des recherches à la fois amont et industrielles ou expérimentales et comprend également un hub de projets pédagogiques.

Partenaires :  IRT SystemX, Communauté Paris-Saclay, SIOM de la Vallée de Chevreuse, Manitou Group, GE HealthCare, Mews

 

Laboratoire ou équipe

Directeur / responsable

Domaines de recherche

Institut d'électronique et des Technologies du Numérique
de Rennes (IETR) - Equipe AUT

G. Andrieux

Automatique, efficacité énergétique
des systèmes, réseaux

Energétique Moléculaire et Macroscopique
EM2C

S. Ducruix

Energétique, combustion, physique,
mathématiques appliquées

Laboratoire de Génie électrique de Paris
GeePs

C. Marchand

Génie électrique, matériaux, électromagnétisme,
caractérisation de matériaux pour l’électronique
et pour l’énergie

Laboratoire des Signaux et Systèmes
L2S

P. Bondon

Automatique, traitement du signal
et statistiques, télécom

Laboratoire Génie Industriel
LGI

B. Yannou

Génie industriel, écoconception, analyse
de cycle de vie, économie circulaire, management
et économie de l’énergie et de la mobilité

Laboratoire Génie des Procédés et Matériaux
LGPM

F. Puel

Ingénierie des Procédés de production et
transformation de la matière,
Elaboration de matériaux et biomatériaux

Mathématiques et Informatique pour la Complexité
et les Systèmes - MICS

C. Hudelot

Mathématiques appliquées
Informatique

Laboratoire de Mécanique de paris-Saclay
LMPS

P.-A. Boucard

 

Mécanique des matériaux et des
structures

Structures properties and Modeling of solids
SPMS

H. Dammak

Physique, chimie, matériaux

CentraleSupelec ONERA NUS DSO Research Alliance
SONDRA

S. Saillant

Observation de la terre, traitement du signal

L’action Developpement_durable[at]cs repose sur l’engagement historique de CentraleSupélec pour accompagner le développement d’organisations et de systèmes de production durables, compétitifs, innovants et respectueux de l’environnement.

Face à la crise climatique et écologique, tous les secteurs d’activité sont appelés à se transformer. Pour relever ce défi, nous devons collectivement intégrer les enjeux environnementaux dans tous les métiers. Or le concept de transition écologique est relativement flou aujourd’hui dans le débat médiatique. Il s’agit d’un changement radical de modèle économique et social en faveur d’un autre plus durable, fondé sur le constat de l’urgence environnementale et climatique. La notion intègre par exemple les principes de résilience et de circularité, déclinés dans tous les domaines. La transition écologique apporterait une réponse globale aux limites planétaires et aux enjeux sociaux auxquels nous faisons face et à leur complexité (illustrée notamment par la réduction drastique des émissions de CO2 préconisée par le GIEC, ou le retour d’une biodiversité de référence).

Mais comment y parvenir si nos formations ne nous fournissent pas les bons outils ? Comment agir à la hauteur de ces enjeux si nous ne les comprenons pas ? Plus que la sensibilisation, la formation est un puissant levier de la transition écologique : il est donc essentiel que les acteurs de l’enseignement supérieur se saisissent de ces enjeux.

CentraleSupélec, en tant qu’école d’ingénieur généraliste de premier plan, dont la vocation est de s’emparer des grands enjeux de la société pour la faire progresser, a naturellement inscrit au cœur de sa stratégie la formation de la communauté étudiante aux enjeux et aux métiers de la transition énergétique et écologique, tout en s’appuyant sur les disciplines fondamentales qui constituent son cœur de métier : mathématiques, informatique, énergétique, génie industriel, génie des procédés, physique, matériaux, etc. Depuis plusieurs années, des équipes de recherche et d’enseignement venant de toutes ces disciplines s’impliquent pour faire progresser la science et les technologies,  et valoriser auprès des étudiants les problématiques associées à l’environnement et au développement durable.

L’action transversale développement_durable[at]cs implique la plupart des laboratoires de recherche de CentraleSupélec sur ses quatre sites et une grande partie des départements d’enseignement. Elle a pour vocation de recenser et promouvoir les actions existantes au sein de chaque entité, mais également de favoriser l’émergence de nouvelles initiatives ou thématiques transverses et de coordonner des projets collectifs à l’échelle de l’établissement. Récemment, l’école a choisi de positionner son campus de Metz, tant en formation qu’en recherche, sur ces enjeux en créant « l’atelier des transitions ».

Le nombre d’acteurs engagés, leur diversité et leur complémentarité permettent à CentraleSupélec d’aborder les problématiques posées par le développement durable à des niveaux très différents (scientifique, méthodologique, expérimental, humain), sur les verrous technologiques majeurs  de la transition énergétique et écologique : matériaux biosourcés, énergies renouvelables, hydrogène, stockage énergétique, nouvelles solutions de mobilité.

CentraleSupélec a pour ambition de former tous ses ingénieurs afin qu’ils puissent intégrer et appréhender les défis du développement durable à la bonne échelle dans leurs secteurs et métiers respectifs, en les dotant des connaissances, des capacités de questionnement et d’initiatives idoines. CentraleSupélec entend ainsi contribuer de manière significative au développement durable par le biais de la recherche, de l’innovation et de la formation, avec deux ambitions majeures : donner à notre société les moyens de produire et consommer de manière durable et éclairée.

Les activités de recherche établies et en devenir, les programmes pédagogiques, les projets nationaux et internationaux, les spin-offs, les plateformes expérimentales, les chaires d’entreprise, les partenariats industriels ou académiques, ainsi que les événements marquants sur le sujet font de CentraleSupélec un acteur historique et majeur pour le développement de systèmes de production durables et respectueux de l’environnement, dans un contexte de plus en plus compétitif et contraint par la rareté des ressources.

Enfin, CentraleSupélec met en cohérence ces questions scientifiques et de formation avec son fonctionnement et ses pratiques. Après la certification du bilan carbone de son campus de Paris-Saclay, CentraleSupélec, avec ses personnels et étudiants, définit un plan de réduction de ses émissions de CO2 (gestion des bâtiments, mobilité des personnels et des étudiants, achats, etc). Ce plan s’inscrit dans une démarche globale sur les impacts de toutes les activités de CentraleSupélec.

Comment postuler ?

Les inscriptions se font sur dossier + entretien de recrutement.

  • Quand ? Tout au long de l’année pour une rentrée en septembre
  • Combien ? 1750€ de frais d’inscription pour les étudiants résidant dans l'Union Européenne – possibilité d’un soutien de la fondation CentraleSupélec - gratuit pour les boursier(e)s
    2950 € frais d’inscription pour les étudiants résidant hors de l’Union Européenne

Contact 
Christine Triboulot-Goldstein :  christine.triboulot-goldstein(at)centralesupelec.fr
Responsable des programmes de la Shift Year

 

Un programme dense avec l’intervention de très nombreux experts renommés.

Elle se compose de deux semestres

 

 SEMESTRE DES TRANSITIONS
 

  • Des connaissances théoriques aux dimensions technologique, économique, sociale, géopolitique et environnementale appréhendées de manière transversale.
    -  Séminaire introductif : le système monde et ses sous-systèmes
    - Focus sur les grands enjeux : énergie, eau, santé, des approches économiques alternatives…
     
  • Maîtrise des processus de transitions et de changements : postures, méthodes et outils relatifs à l’émergence de l’intelligence collective : débats, controverses, co-construction …
     
  • Une mission concrète, émanant d’un donneur d’ordre, public ou privé, consistant en une étude stratégique ou prospective mobilisant plusieurs champs disciplinaires et menée en équipe composée de profils complémentaires.

SEMESTRE D’IMMERSION
 

  • Un stage long au sein d’une structure œuvrant en faveur du développement responsable. Pour mettre en œuvre les acquis du semestre des transitions (connaissances, méthodes, compétences) afin de conduire :

- Des actions soutenables, éthiques et solidaires
- Une analyse systémique d’un contexte professionnel en vue d’identifier les opportunités et les freins au processus de transition.

De nombreuses interventions d’experts sont également proposés. Exemples :

  • Le processus créatif : Jean-Pierre GOUX
  • Pollueurs-payeurs : Flore BERLINGEN
  •  Armée, sécurité du territoire et développement durable : Charlotte TOUZOT-FADEL …

Les intervenants de chaque module proposé sont des enseignants chercheurs et des professionnels. Chaque thématique est abordée dans toutes ses dimensions.

La SHIFT YEAR est une formation « pionnière » proposée par CentraleSupélec pour appréhender de manière concrète les transitions à venir en termes de développement durable.

Elle se caractérise par :

  • Une approche transversale et systémique des grands enjeux écologiques, sociaux, géopolitiques, économiques et technologiques
  • Une approche très opérationnelle :  ¾ de la formation consistent à répondre à des attentes de professionnels, de partenaires industriels, de collectivités … Beaucoup de déplacements in situ durant la formation et de discussions avec des professionnels des secteurs concernés par la transition écologique
  • Un travail interdisciplinaire : une formation ouverte aux étudiants venant de disciplines différentes et aux cursus et compétences variés.

Objectifs de cette formation

  • Se préparer à agir de manière plus pertinente, efficace et convaincante dans les organisations publiques et privées, pour un avenir soutenable, éthique et solidaire
  • Trouver du sens à son action
  • Utiliser l’interdisciplinarité, l’intelligence collective, l’approche systémique pour aborder la complexité et les transitions

Niveau d'études requis

  • Etudiants de niveau M1 ou M2, quelle que soit leur spécialité

Durée de la formation

  • 1 an

Lieu de la formation

 

 

 

 

Tout un écosystème autour de la science des données et de l'intelligence artificielle

PRISM : l’IA contre le Cancer

Le Centre National de Médecine de Précision en Oncologie PRISM est un Institut hospitalo-universitaire (IHU) financé par l’ANR dans le cadre du plan France2030. Il est fondé sur une vision transformative et à long terme de la prise en charge du cancer et de son interception, et est issu de plusieurs années de recherche translationnelle menée par les équipes de Gustave Roussy, en partenariat avec CentraleSupélec, l’Université Paris-Saclay, l’Inserm et Unicancer.

Les laboratoires de l’école sont fortement impliqués pour l’analyse des données patients. Afin de mieux traiter chaque patient, il est nécessaire de caractériser d’une façon très fine sa maladie, chaque cancer étant unique. Cela passe par la collecte de données cliniques, moléculaires de différents types (les « omics »), désormais mesurées à des échelles intra-cellulaires, ou encore d’imagerie.

L’intelligence artificielle va permettre l’intégration de ces données hétérogènes et multi-modales, le développement de modèles prédictifs et interprétables de réponse aux traitements, ou encore l’identification de populations à risques.

ERC MAJORIS

Porté par Emilie Chouzenoux, directrice de recherche Inria au Centre de vision numérique (CVN), l’ERC MAJORIS vise à proposer une percée dans les algorithmes Majorisation-Minimisation (MM), afin qu’ils restent efficaces lorsqu’ils traitent de grandes données.

De plus en plus, en biologie, médecine, astronomie, chimie, physique, de grandes quantités de données sont collectées par des dispositifs d’acquisition de signaux et d’images en constante amélioration, qui doivent être analysées par des outils d’optimisation sophistiqués. Ce projet traite des problèmes d’optimisation avec de grands ensembles de données. Cela signifie minimiser une fonction de coût avec une structure complexe et de nombreuses variables.

Plusieurs questions difficiles concernant la conception des algorithmes sont abordées. Il s’agit notamment des stratégies d’accélération, de l’analyse de convergence avec des coûts complexes et des schémas inexacts. Des implémentations pratiques, massivement parallèles et à architecture distribuée seront proposées.

Création de l’International Laboratory on Learning Systems (ILLS)

L’International Laboratory on Learning Systems (ILLS) vise à développer des outils mathématiques pour améliorer les algorithmes de machine learning et sécuriser leur utilisation. Ces algorithmes pourront par exemple être utilisés pour le traitement du langage naturel et de la parole ou pour des applications autour de la vision par ordinateur et du traitement des signaux.

Implanté à Montréal et lancé en avril 2022, il associe CentraleSupélec, le CNRS, l’Université Paris-Saclay, l’Université McGill, l’École de technologie supérieure (ETS) de Montréal et l’Institut québécois d’intelligence artificielle (Mila).
Le laboratoire concentre ses activités autour de 5 axes de recherche :

  • Les fondamentaux de l’IA pour sécuriser son utilisation
  • Apprentissage en ligne
  • Interactions avec les systèmes dynamiques
  • Traitement du langage naturel
  • Vision par ordinateur

Avec Transvalor, explorer toutes les possibilités de l’IA appliquée à la simulation numérique

Cette chaire inédite est motivée par la volonté d’explorer les possibilités de l’IA appliquée à la simulation numérique. Transvalor et CentraleSupélec s’attachent ainsi à développer des méthodes et modèles construits à partir de données pour accélérer les simulations numériques et accroître la précision des résultats.

Les techniques utilisées couvrent les champs disciplinaires de l’analyse numérique, des statistiques, et des bases de données, en utilisant des méthodes d’apprentissage automatique, des méthodes d’éléments finis, ainsi que des modèles dits « informés par la physique ».

L’innovation agile et collaborative constitue la clé pour accompagner les industries dans leurs mutations profondes et répondre aux enjeux d’avenir, à savoir l’optimisation des process industriels, la sobriété énergétique, la production intégrant l’économie circulaire et le réemploi de matériaux.

Le Hub IA[at]CentraleSupélec

Créé en 2021 avec le soutien de l’école et de la Fondation CentraleSupélec, le Hub IA à CentraleSupélec, pilote la politique en IA de l’école.
Le Hub IA a une double vocation : décloisonner l’IA au sein de l’école en faisant travailler ensemble les différents protagonistes de l’IA, qu’il s’agisse d’étudiants, de doctorants ou d’enseignants-chercheurs et faire rayonner l’IA made in CentraleSupélec au-delà de ses murs. Pour ce faire, le Hub IA est matérialisé à CentraleSupélec par un lieu où sont organisés les évènements en lien avec les thématiques Data et IA. De nombreuses démonstrations y sont développées entre les laboratoires de l’école et les élèves-ingénieurs.
Au carrefour de l’enseignement, de la recherche et l’innovation, le Hub IA est en interaction permanente avec les formations, initiale et continue, la direction de la recherche et les partenaires de l’école, tant académiques (Graduate School engineering de l’Université Paris-Saclay, institut DATAIA) qu’industriels (groupes, PME, ETI et startups).

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